Ski de randonnée, mode d'emploi
Le ski de randonnée est l'occasion de découvrir la haute montagne hivernale, une autre façon de pratiquer le ski, pour fuguer vers des espaces silencieux et immaculés... Des descentes de rêve loin des remontées mécaniques, un grand moment de plaisir!
Le ski de randonnée peut se classer en quatre grandes catégories : les week end, la randonnée « en étoile », «en traversée » et les voyages à ski. Les week end sont une occasion de s'évader d'une semaine chargée et consiste à l'ascension d'un sommet sur deux jours.
Les randonnées « en étoile » sont réalisées à partir d'une cabane ou d'un hébergement de vallée confortable et chaleureux d'où l'on part chaque jour pour rechercher les meilleures qualités de neige et les courses les plus adaptées au niveau et aux désirs des randonneurs. Cette forme de ski de randonnée est axée sur la découverte et le plaisir d'être en montagne. Elle permet de limiter le poids du sac.
Les séjours « en traversée ou Haute Routes » impliquent une approche plus exigeante du ski de randonnée qui consiste à partir d'un point pour en rallier un autre. Cela demande le sens de l'engagement, de l?expérience et une bonne condition physique.
Les voyages à ski sont une aventure à tenter au moins une fois dans sa vie! En traversant la Méditerranée, rares sont ceux qui imaginent pouvoir faire du beau ski et pourtant le Haut Atlas marocains assure un dépaysement assuré! Skier au coeur de la Colombie Britannique, un rêve pour beaucoup qu'il est possible de réaliser grâce à une bonne expérience. On y compte une moyenne de 7 m de neige cumulée par an! Ou encore la Norvège ! Difficile de décrire un tel voyage, à la fois « alpin » et « marin », il vous conduira grâce à un confortable camp de base établit sur un bateau au coeur des îles des Alpes de Lyngen, un must!
CONSEILS DE PRO
Ne pas surestimer ses capacités, s'informer sur les conditions de la neige, préparer son itinéraire, avoir un équipement adéquat, éviter de partir seul, prévenir quelqu'un de son itinéraire et de l'heure de retour prévue.
En cas de doute si vous ne connaissez pas le terrain ou que vous n'êtes pas très sûr de vous, faites appel à un professionnel.
Débuter ou se perfectionner en ski de randonnée
Encadrement professionnel avec : www.bemountain.com/skirando: Technique de ski hors piste, cours avalanches ou formation en ski de randonnée, vous trouverez dans les stages proposés de quoi éveiller votre imagination. Vous êtes débutant ou déjà expérimenté, ces cours vous permettent d'acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser vos activités sportives hivernales de manière indépendante. Après quoi il ne vous restera plus qu'à vous laisser guider vers ces aventures !
TECHNIQUE
MONTEE
La technique de montée en ski de randonnée n'est pas vraiment problématique. Comme lors de la pratique de tous sports, démarrage doux et progressif, alimentation et hydratation régulières. Dès les premières minutes, le randonneur va prendre confiance dans la peau de phoque et s'apercevoir qu'il peut monter sans problème des pentes assez raides. Dès que la pente augmente, on utilise les cales de montée pour soulager les jambes et l'effort physique. Les cales peuvent se mettre avec les bâtons de ski (un petit tour de main à prendre) et la montée se fera toujours en virages. La difficulté à la montée outre le profil et le dénivelé viendra de la conversion, c'est-à-dire du changement de direction. La conversion étant nécessaire dès que la pente est raide (>30°), il est donc conseillé de s'entraîner avant. Une conversion se fait vers l'amont en général et exceptionnellement vers l'aval quand la pente est forte.
DESCENTE
La technique va dépendre de la qualité de la neige. En neige de printemps et en neige transformée, il sera facile de skier puisque la neige sera régulière et l'on retrouvera les sensations et techniques de piste, mais ne pas oublier que l'on n'est pas sur les pistes. Par contre, en neige poudreuse, la stabilité sera moins importante et la descente beaucoup plus technique (le matériel actuel va grandement nous aider dans ce type de neige).
Il peut arriver lorsque la neige est vraiment difficile à skier d'être obligé de faire des conversions vers l'aval pour changer de direction. Dans ce cas la, prudence et vitesse modérée sont gages de sécurité. Mais comme nous le disons toujours, une sortie en ski de randonnée c'est aussi le plaisir d'être dehors, de faire un effort physique, de profiter de la beauté des paysages et si la neige est bonne, tant mieux, sinon on s'adaptera.
Les exigences pour pratiquer le ski de randonnée
Un minimum de technique de ski sur piste est indispensable pour pratiquer le ski de randonnée. Avoir pratiqué un peu de hors piste peut aider pour la descente mais pour l'initiation, un niveau « descendre sans difficulté une piste rouge » ou « classe 2 école de ski » suffit. Par expérience, le plus difficile lors de la découverte de l'activité est la montée : il faut être en forme physique et avoir envie de se « dépenser ». Arrivé au sommet, épuisé, outre le risque de faire chute à la descente, la fatigue ne vous permettra pas de profiter pleinement de celle-ci. Une activité physique régulière comme le footing, le vélo, le ski de fond ou la marche sont des exercices parfaitement adaptés. Il faudra choisir par la suite une randonnée en fonction de sa forme, de son niveau technique et des conditions de la neige.
Pour la première randonnée, ne pas chercher la difficulté : découvrir la technique et l'ambiance par une sortie facile comme « l?hospice du Gd St-Bernard » par exemple. L'unité de mesure pour la majeure partie des randonnées, outre l'aspect technique, est le dénivelé :
- 700 à 900 mètres de montée représente 2 à 3 heures d'effort et doit convenir aux débutants ou aux pratiquants peu entraînés.
- 1000 à 1300 mètres de dénivelé nécessite déjà un peu de pratique et un bon entraînement.
- plus de 1300 mètres de dénivelé demande une bonne pratique régulière et un excellent entraînement.
Pour vous situer, un débutant peu entraîné va faire 250 mètres de dénivelé positif par heure. Un compétiteur de haut niveau fera 1400 mètres de dénivelé positif par heure selon les conditions de neige.
Selon l'exposition et la saison, la neige pourra être poudreuse ou gelée, transformée ou coûtée, soufflée ou soupe en fin de journée. Il faudra donc s'adapter et choisir sa randonnée selon les conditions météo et nivologiques ainsi que de sa forme du moment. Le principal sera toujours la stabilité du manteau neigeux pour des raisons de risque d'avalanche.
Le risque d'avalanches
Les sports de neige en nature sauvage comportent des risques, notamment ceux liés aux avalanches. La randonnée à ski offre des moments enrichissants et de bonheur incomparables si nous parvenons à réduire le danger d'avalanches par une gestion judicieuse du risque.
La connaissance des dangers et des conséquences en résultant est la condition sine qua non d'une gestion efficace du risque. Avec des mesures appropriées, les plus grands risques sont réduits de manière à atteindre le meilleur rapport entre danger minimal et bénéfice maximal. Même si cela semble simple, il est difficile de ne pas perdre de vue ces principes dans la pratique. Comme nous le savons, nous pouvons facilement être tentés par l'ivresse blanche.
Ne pas hésiter à prendre l'avis des professionnels qui sont toujours sur « le terrain » et qui ont eu connaissance de l'évolution de la neige ou à suivre une formation sur les avalanches. Le secret de chaque bonne formation en matière d'avalanches se trouve dans la relation optimale entre la théorie et la pratique. Pour plus d'informations sur les formations avalanches voir www.bemountain.com/avalanches .
EQUIPEMENT ET MATERIEL
Pour le matériel, il vous faut : des skis, chaussures, bâtons, ARVA, pelle, sonde, un sac à dos, bonnet, lunettes de soleil de haute protection, masque (s'il neige), gants, gourde, couteau, crème solaire, pull ou fourrure polaire, coupe-vent type Goretex, pantalon de ski, chaussettes, collant, sous-vêtements. Pour une pratique du ski de randonnée en traversée ou en haute montagne, le matériel d'alpinisme sera nécessaire. Disposer de son propre matériel pour une pratique régulière est intéressant, mais pour une pratique occasionnelle on pourra louer sans problème le matériel dans des magasins de sports.
Si vous décidez de faire appel à un professionnel, il vous fournira la plupart du temps tout le matériel de sécurité (ARVA, pelle, sonde) et sera disponible pour vous initier ou perfectionner sur tous les aspects liés à la randonnée à ski.
LES SKIS
Depuis quelques années, le matériel a évolué: skis et fixations de randonnée et chaussures sont devenus plus légers, et la forme des skis large permet une technique beaucoup plus facile. On choisira de préférence un ski parabolique entre min 70 et max 82mm au patin, d'une taille inférieure de 10 à 20 cm à notre taille ou au max à notre taille.
LES FIXATIONS
Les fixations pour la randonnée se règlent de deux façons: le talon bouge librement durant l'ascension mais est bloqué dans les descentes. Pour plus de confort dans les montées, on ajoute une cale. Le ski est relié au skieur par un système de lanières ou mieux un frein-ski sur les nouveaux modèles de fixations.
LES CHAUSSURES
Le choix de la chaussure est primordial : les chaussures actuelles de ski de randonnée sont à la fois confortables et techniques. Mais chaque pied est un cas particulier et toutes les marques ne lui conviendront pas! Pour cette raison, prenez le temps d'essayer plusieurs modèles et lors de vos après midi pluvieux chez vous, n'hésitez pas à faire le tour des magasins et de trouver la chaussure qui est faite pour vos pieds.
Nos recommandations : pas trop serré, pas trop large, et ne mettez surtout pas deux paires de chaussettes. Le mieux est d?essayer la chaussure sans le chausson intérieur, directement dans la coque. En touchant l'avant de la coque avec votre gros orteil, il devrait rester encore la place pour 2 doigts (2,5 cm) à l'arrière du talon. Les chaussons thermoformés sont pratiques et très confortables mais ils ont les inconvénients de s'user plus rapidement et d'être plus chaud. Les chaussures de ski de piste ne sont pas adaptées à la pratique. |
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LES BÂTONS
Ils servent tant à l'équilibre qu'à la « propulsion » en montée. A la descente, ce sont des points d'appuis parfois indispensables (pentes raides). Les bâtons doivent être légers et solides avec une rondelle assez large pour des appuis suffisants en neige profonde. Privilégiez une poignée avec dragonne de sécurité s'ouvrant en cas d'avalanche. La solution la plus simple est d?utiliser les bâtons de ski de piste avec si possible une rondelle assez large. Les bâtons télescopiques sont intéressants pour leur faible encombrement (portage sur ou dans le sac) et pour la longueur réglable lors des montées.
LES VÊTEMENTS
Le système multi couches qui consiste à utiliser plusieurs types de vêtements superposés avec transfert et évacuation de la transpiration semble être de loin le plus efficace, car il est adaptable aux modifications thermiques et hygrométriques liées a la progression et aux conditions météo. Les vêtements seront chauds et très pratiques : on est souvent amenés à enlever une épaisseur à la montée, la remettre pour une pause, l'enlever pour la descente. Il faut donc que tout ceci soit facile à mettre et à enlever.
Par exemple : sous-vêtements chauds, veste polaire, veste et sur pantalon en gore-tex que l'on enlève en fonction des besoins. Et bien sur : gants, bonnet, chaussettes et lunettes de soleil. Ne pas attendre de transpirer pour enlever une couche. En effet, en conditions extrêmes, avoir trop chaud peut paradoxalement aboutir à une hypothermie résultante de la déperdition de chaleur accélérée par l'humidité corporelle. A mettre dans le sac : un tee-shirt de rechange (ne pas rester humide!), une paire de gants supplémentaire, une veste en duvet en cas d'arrêt prolongé bivouac volontaire ou non (cela arrive!).
LE SAC A DOS
Quelle que soit la sortie prévue, un sac à dos est indispensable. Nous avons régulièrement besoin de nous dévêtir ou de nous alimenter. De petite capacité « 30 litres » pour une sortie à la journée, il sera plus technique et d'une capacité de « 45 litres » pour une sortie sur plusieurs jours. Des attaches skis sur les côtés du sac seront très appréciables lors de portage dans les pentes raides. Des poches extérieures pour le rangement de la pelle et de la sonde sont très utiles pour un accès rapide en cas de sauvetage d'avalanches.
L' ARVA
Ce qui signifie : Appareil de Recherche de Victimes d'Avalanches; un seul mot pour le représenter «INDISPENSABLE » et bien sur, savoir s'en servir. Associé à l'appareil et toujours dans le sac, la pelle et la sonde ainsi qu'un moyen de communication (radio ou téléphone). Prenez l'habitude de toujours partir avec les trois outils pour une efficacité maximale en cas d'accident.
LES PEAUX DE PHOQUE
A l'origine, les peaux étaient fabriquées avec des poils de phoque, et auraient été inventées vers 1930. Les premières peaux autocollantes sont arrivées en 1976 et se sont imposées au fil des ans et sont actuellement les seules utilisées. De nombreuses qualités de peaux ont été développées: poils mohair ou synthétiques, traitement hydrophobe ou non, poil plus ou moins long, plus ou moins denses. Chacune de ces caractéristiques donne des qualités différentes à la peau (meilleure glisse, résistance, etc). Une peau est efficace si elle est ajustée au ski. C'est particulièrement vrai dans les traversées sur neige dure. Il existe différents systèmes de fixation des peaux sur les skis. La meilleure tenue possible de la peau sur le ski consiste à coller les peaux au ski et de les fixer à la spatule du ski par un simple étrier métallique. Elle tienne par la qualité de la colle, de l?étrier et du tendeur au talon.
Pensez que de la qualité de la pose de vos peaux, dépendra de la réussite de votre journée ou de votre sortie. Il n'y a rien de plus désagréable que de devoir renoncer à cause d'un problème de peaux, d'où l'importance de la pose. Les skis devront toujours être secs au moment du collage, un petit chiffon vous rendra de précieux services. Evitez de mettre la colle de vos peaux en contact avec la neige et si vous devez « repeauter » une nouvelle fois, mettez vos peaux directement contre vous (entre votre ventre et la première épaisseur de vêtements) ce qui leurs permettra de sécher. Ne plantez pas vos skis par les talons dans la neige lorsque vous avez fixé vos peaux, mais oui, on le voit souvent.
Ne jamais faire sécher les peaux en pleine chaleur (soleil ou poêle du refuge), car cela modifie la qualité de la colle. La colle se détériore dans le temps et il est nécessaire de réencoller les peaux chaque début de saison. Les farts à chaud ou à froid n'endommagent aucunement la colle et permettent d'entretenir la semelle des skis. Si le bout de la peau se décolle en cours de randonnée, le fixer au sparadrap ou mieux avec un carré d'adhésif double face. Il est aussi possible d'utiliser de la colle en spray qui sèche en 5 à 10 minutes. Les systèmes à tendeur caoutchouc et crochet talon empêchent tout décollement de la peau en cours de randonnée, à condition de placer le crochet dans une encoche prévue sur le talon du ski.
Ne pas hésiter à prendre une peau de rechange si vous avez de vielles peaux. Un petit bout de fart sera bien utile pour farter les peaux si elles bottent et de préparer la semelle avant la descente en « crayonnant » celle-ci.
Les utilitaires de dépannage sur le terrain
Une petite bombe de colle en spray se met facilement dans le sac et permet de remettre de la colle en cas de problèmes. Il vaut mieux faire cela la veille à la maison ou en refuge. C'est un dépannage qui ne fonctionne pas en cours de randonnée, cela permet seulement de retarder un réencollage total. De l'adhésif double face vous permettra de poursuivre votre randonnée. C'est indispensable d'en avoir deux ou trois morceau dans son sac pour les traversées. Un rouleau de strapal ou élastoplaste (qui doivent d'ailleurs se trouver dans votre pharmacie) pourra aussi vous être d'un grand secours. Autres utilitaires de secours:
- un peu de fart pour farter les skis ou les peaux de phoques lorsque la neige colle sous la peau (sabots sous les peaux provoqués lorsque la neige est humide et collante);
- une rondelle de bâtons de secours ainsi qu'une pointe de bâtons de secours;
- un peu de fil de fer pour bricoler une fixation si la fixation devait lâcher;
- un briquet
- une petite lampe frontale de secours
- un tendeur de peau de phoque
- 5 à 6m de cordelette en diamètre 6mm pour la construction de peau de rechange ou pour une luge improvisée.
LES COUTEAUX
Les couteaux sont utilisés lorsque la neige est très dure et que l'adhérence des peaux ne suffit plus ou lorsque le dévers de la pente est très marqué. Il existe deux types de couteaux : mobiles ou fixes. Les couteaux mobiles sont fixés sous l'avant du pied, sur la plaque mobile de la fixation : Ils se soulèvent avec le pied et permettent ainsi de ne pas freiner le glissement dans la phase d'avancée du ski, mais en traversée, le ski peut glisser au moment ou le skieur met son pied en mouvement (le couteau se soulève avec le pied). De même, l'utilisation des cales de montée est difficile car la plaque mobile ne revenant plus sur le ski, le couteau ne mort plus complètement dans la neige. Les couteaux fixes eux se placent sur le ski, à l'aplomb du centre de gravité du skieur. Ils sont donc indépendants de la fixation et de la levée du pied.
L'avantage est que l'accroche est optimale et l'utilisation des cales de montée ne pose pas de problèmes, l'inconvénient est que le couteau freine aussi l'avancée du ski. L'utilisation des cales de montée et des couteaux mobiles est contradictoire, car avec la cale, le couteau ne mort plus dans la neige dure. Il faut donc utiliser judicieusement les cales de montée en fonction de vos couteaux.
PHARMACIE
Petite pharmacie pour les premiers secours pour une sortie à la journée et plus conséquente pour un autre usage. Une couverture de survie peut revêtir une très grande importance en cas d'arrêt prolongé.
ALIMENTATION, HYDRATATION
Ce sont les carburants de votre « moteur ». Pour optimiser ses performances, il faut l'alimenter correctement. La randonnée étant principalement un travail d'endurance, l'hydratation doit être régulière et suffisante. Buvez avant d'avoir soif environ toutes les demi-heures et en petite quantité. En effet,vous pouvez perdre jusqu'à 40% de vos moyens au bout d'une heure d'efforts sans apport hydrique. De plus, vous bénéficierez d'une meilleure récupération en évitant ainsi crampe et courbature.
LES ADOS
L'évolution du matériel et sa légèreté permettent aux jeunes d'aborder le ski de randonnée et comme dans toutes leurs activités, le côté ludique est important. Il ne faut pas oublier que les motivations de l'effort en montée ne sont pas les mêmes que chez l'adulte. Plus encore, chez les jeunes que chez les adultes, la notion de plaisir est primordiale et c'est donc à partir de 13/15 ans que ces jeunes pourront commencer le ski de randonnée. Il est très difficile de trouver du matériel de randonnée pour les plus jeunes : les tailles de ski et de chaussures ne sont souvent pas adaptés. S?ils sont vraiment demandeurs, on les orientera plutôt vers du ski hors piste pour leurs faire découvrir la technique et le milieu montagnard.
A lire
- « Ski de randonnée : Des premières traces aux grands raids » Eric Delaperrière, éditions Glénat
- « Avalanches et gestion du risque », Emmanuel Wassermann et Michael Wicki, éditions Filidor, www.filidor.ch.
A voir en DVD
Ski de randonnée, mode d'emploi
Le ski de randonnée est l'occasion de découvrir la haute montagne hivernale, une autre façon de pratiquer le ski, pour fuguer vers des espaces silencieux et immaculés... Des descentes de rêve loin des remontées mécaniques, un grand moment de plaisir!
Le ski de randonnée peut se classer en quatre grandes catégories : les week end, la randonnée « en étoile », «en traversée » et les voyages à ski. Les week end sont une occasion de s'évader d'une semaine chargée et consiste à l'ascension d'un sommet sur deux jours.
Les randonnées « en étoile » sont réalisées à partir d'une cabane ou d'un hébergement de vallée confortable et chaleureux d'où l'on part chaque jour pour rechercher les meilleures qualités de neige et les courses les plus adaptées au niveau et aux désirs des randonneurs. Cette forme de ski de randonnée est axée sur la découverte et le plaisir d'être en montagne. Elle permet de limiter le poids du sac.
Les séjours « en traversée ou Haute Routes » impliquent une approche plus exigeante du ski de randonnée qui consiste à partir d'un point pour en rallier un autre. Cela demande le sens de l'engagement, de l?expérience et une bonne condition physique.
Les voyages à ski sont une aventure à tenter au moins une fois dans sa vie! En traversant la Méditerranée, rares sont ceux qui imaginent pouvoir faire du beau ski et pourtant le Haut Atlas marocains assure un dépaysement assuré! Skier au coeur de la Colombie Britannique, un rêve pour beaucoup qu'il est possible de réaliser grâce à une bonne expérience. On y compte une moyenne de 7 m de neige cumulée par an! Ou encore la Norvège ! Difficile de décrire un tel voyage, à la fois « alpin » et « marin », il vous conduira grâce à un confortable camp de base établit sur un bateau au coeur des îles des Alpes de Lyngen, un must!
CONSEILS DE PRO
Ne pas surestimer ses capacités, s'informer sur les conditions de la neige, préparer son itinéraire, avoir un équipement adéquat, éviter de partir seul, prévenir quelqu'un de son itinéraire et de l'heure de retour prévue.
En cas de doute si vous ne connaissez pas le terrain ou que vous n'êtes pas très sûr de vous, faites appel à un professionnel.
Débuter ou se perfectionner en ski de randonnée
Encadrement professionnel avec : www.bemountain.com/skirando: Technique de ski hors piste, cours avalanches ou formation en ski de randonnée, vous trouverez dans les stages proposés de quoi éveiller votre imagination. Vous êtes débutant ou déjà expérimenté, ces cours vous permettent d'acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser vos activités sportives hivernales de manière indépendante. Après quoi il ne vous restera plus qu'à vous laisser guider vers ces aventures !
TECHNIQUE
MONTEE
La technique de montée en ski de randonnée n'est pas vraiment problématique. Comme lors de la pratique de tous sports, démarrage doux et progressif, alimentation et hydratation régulières. Dès les premières minutes, le randonneur va prendre confiance dans la peau de phoque et s'apercevoir qu'il peut monter sans problème des pentes assez raides. Dès que la pente augmente, on utilise les cales de montée pour soulager les jambes et l'effort physique. Les cales peuvent se mettre avec les bâtons de ski (un petit tour de main à prendre) et la montée se fera toujours en virages. La difficulté à la montée outre le profil et le dénivelé viendra de la conversion, c'est-à-dire du changement de direction. La conversion étant nécessaire dès que la pente est raide (>30°), il est donc conseillé de s'entraîner avant. Une conversion se fait vers l'amont en général et exceptionnellement vers l'aval quand la pente est forte.
DESCENTE
La technique va dépendre de la qualité de la neige. En neige de printemps et en neige transformée, il sera facile de skier puisque la neige sera régulière et l'on retrouvera les sensations et techniques de piste, mais ne pas oublier que l'on n'est pas sur les pistes. Par contre, en neige poudreuse, la stabilité sera moins importante et la descente beaucoup plus technique (le matériel actuel va grandement nous aider dans ce type de neige).
Il peut arriver lorsque la neige est vraiment difficile à skier d'être obligé de faire des conversions vers l'aval pour changer de direction. Dans ce cas la, prudence et vitesse modérée sont gages de sécurité. Mais comme nous le disons toujours, une sortie en ski de randonnée c'est aussi le plaisir d'être dehors, de faire un effort physique, de profiter de la beauté des paysages et si la neige est bonne, tant mieux, sinon on s'adaptera.
Les exigences pour pratiquer le ski de randonnée
Un minimum de technique de ski sur piste est indispensable pour pratiquer le ski de randonnée. Avoir pratiqué un peu de hors piste peut aider pour la descente mais pour l'initiation, un niveau « descendre sans difficulté une piste rouge » ou « classe 2 école de ski » suffit. Par expérience, le plus difficile lors de la découverte de l'activité est la montée : il faut être en forme physique et avoir envie de se « dépenser ». Arrivé au sommet, épuisé, outre le risque de faire chute à la descente, la fatigue ne vous permettra pas de profiter pleinement de celle-ci. Une activité physique régulière comme le footing, le vélo, le ski de fond ou la marche sont des exercices parfaitement adaptés. Il faudra choisir par la suite une randonnée en fonction de sa forme, de son niveau technique et des conditions de la neige.
Pour la première randonnée, ne pas chercher la difficulté : découvrir la technique et l'ambiance par une sortie facile comme « l?hospice du Gd St-Bernard » par exemple. L'unité de mesure pour la majeure partie des randonnées, outre l'aspect technique, est le dénivelé :
- 700 à 900 mètres de montée représente 2 à 3 heures d'effort et doit convenir aux débutants ou aux pratiquants peu entraînés.
- 1000 à 1300 mètres de dénivelé nécessite déjà un peu de pratique et un bon entraînement.
- plus de 1300 mètres de dénivelé demande une bonne pratique régulière et un excellent entraînement.
Pour vous situer, un débutant peu entraîné va faire 250 mètres de dénivelé positif par heure. Un compétiteur de haut niveau fera 1400 mètres de dénivelé positif par heure selon les conditions de neige.
Selon l'exposition et la saison, la neige pourra être poudreuse ou gelée, transformée ou coûtée, soufflée ou soupe en fin de journée. Il faudra donc s'adapter et choisir sa randonnée selon les conditions météo et nivologiques ainsi que de sa forme du moment. Le principal sera toujours la stabilité du manteau neigeux pour des raisons de risque d'avalanche.
Le risque d'avalanches
Les sports de neige en nature sauvage comportent des risques, notamment ceux liés aux avalanches. La randonnée à ski offre des moments enrichissants et de bonheur incomparables si nous parvenons à réduire le danger d'avalanches par une gestion judicieuse du risque.
La connaissance des dangers et des conséquences en résultant est la condition sine qua non d'une gestion efficace du risque. Avec des mesures appropriées, les plus grands risques sont réduits de manière à atteindre le meilleur rapport entre danger minimal et bénéfice maximal. Même si cela semble simple, il est difficile de ne pas perdre de vue ces principes dans la pratique. Comme nous le savons, nous pouvons facilement être tentés par l'ivresse blanche.
Ne pas hésiter à prendre l'avis des professionnels qui sont toujours sur « le terrain » et qui ont eu connaissance de l'évolution de la neige ou à suivre une formation sur les avalanches. Le secret de chaque bonne formation en matière d'avalanches se trouve dans la relation optimale entre la théorie et la pratique. Pour plus d'informations sur les formations avalanches voir www.bemountain.com/avalanches .
EQUIPEMENT ET MATERIEL
Pour le matériel, il vous faut : des skis, chaussures, bâtons, ARVA, pelle, sonde, un sac à dos, bonnet, lunettes de soleil de haute protection, masque (s'il neige), gants, gourde, couteau, crème solaire, pull ou fourrure polaire, coupe-vent type Goretex, pantalon de ski, chaussettes, collant, sous-vêtements. Pour une pratique du ski de randonnée en traversée ou en haute montagne, le matériel d'alpinisme sera nécessaire. Disposer de son propre matériel pour une pratique régulière est intéressant, mais pour une pratique occasionnelle on pourra louer sans problème le matériel dans des magasins de sports.
Si vous décidez de faire appel à un professionnel, il vous fournira la plupart du temps tout le matériel de sécurité (ARVA, pelle, sonde) et sera disponible pour vous initier ou perfectionner sur tous les aspects liés à la randonnée à ski.
LES SKIS
Depuis quelques années, le matériel a évolué: skis et fixations de randonnée et chaussures sont devenus plus légers, et la forme des skis large permet une technique beaucoup plus facile. On choisira de préférence un ski parabolique entre min 70 et max 82mm au patin, d'une taille inférieure de 10 à 20 cm à notre taille ou au max à notre taille.
LES FIXATIONS
Les fixations pour la randonnée se règlent de deux façons: le talon bouge librement durant l'ascension mais est bloqué dans les descentes. Pour plus de confort dans les montées, on ajoute une cale. Le ski est relié au skieur par un système de lanières ou mieux un frein-ski sur les nouveaux modèles de fixations.
LES CHAUSSURES
Le choix de la chaussure est primordial : les chaussures actuelles de ski de randonnée sont à la fois confortables et techniques. Mais chaque pied est un cas particulier et toutes les marques ne lui conviendront pas! Pour cette raison, prenez le temps d'essayer plusieurs modèles et lors de vos après midi pluvieux chez vous, n'hésitez pas à faire le tour des magasins et de trouver la chaussure qui est faite pour vos pieds.
Nos recommandations : pas trop serré, pas trop large, et ne mettez surtout pas deux paires de chaussettes. Le mieux est d?essayer la chaussure sans le chausson intérieur, directement dans la coque. En touchant l'avant de la coque avec votre gros orteil, il devrait rester encore la place pour 2 doigts (2,5 cm) à l'arrière du talon. Les chaussons thermoformés sont pratiques et très confortables mais ils ont les inconvénients de s'user plus rapidement et d'être plus chaud. Les chaussures de ski de piste ne sont pas adaptées à la pratique. |
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LES BÂTONS
Ils servent tant à l'équilibre qu'à la « propulsion » en montée. A la descente, ce sont des points d'appuis parfois indispensables (pentes raides). Les bâtons doivent être légers et solides avec une rondelle assez large pour des appuis suffisants en neige profonde. Privilégiez une poignée avec dragonne de sécurité s'ouvrant en cas d'avalanche. La solution la plus simple est d?utiliser les bâtons de ski de piste avec si possible une rondelle assez large. Les bâtons télescopiques sont intéressants pour leur faible encombrement (portage sur ou dans le sac) et pour la longueur réglable lors des montées.
LES VÊTEMENTS
Le système multi couches qui consiste à utiliser plusieurs types de vêtements superposés avec transfert et évacuation de la transpiration semble être de loin le plus efficace, car il est adaptable aux modifications thermiques et hygrométriques liées a la progression et aux conditions météo. Les vêtements seront chauds et très pratiques : on est souvent amenés à enlever une épaisseur à la montée, la remettre pour une pause, l'enlever pour la descente. Il faut donc que tout ceci soit facile à mettre et à enlever.
Par exemple : sous-vêtements chauds, veste polaire, veste et sur pantalon en gore-tex que l'on enlève en fonction des besoins. Et bien sur : gants, bonnet, chaussettes et lunettes de soleil. Ne pas attendre de transpirer pour enlever une couche. En effet, en conditions extrêmes, avoir trop chaud peut paradoxalement aboutir à une hypothermie résultante de la déperdition de chaleur accélérée par l'humidité corporelle. A mettre dans le sac : un tee-shirt de rechange (ne pas rester humide!), une paire de gants supplémentaire, une veste en duvet en cas d'arrêt prolongé bivouac volontaire ou non (cela arrive!).
LE SAC A DOS
Quelle que soit la sortie prévue, un sac à dos est indispensable. Nous avons régulièrement besoin de nous dévêtir ou de nous alimenter. De petite capacité « 30 litres » pour une sortie à la journée, il sera plus technique et d'une capacité de « 45 litres » pour une sortie sur plusieurs jours. Des attaches skis sur les côtés du sac seront très appréciables lors de portage dans les pentes raides. Des poches extérieures pour le rangement de la pelle et de la sonde sont très utiles pour un accès rapide en cas de sauvetage d'avalanches.
L' ARVA
Ce qui signifie : Appareil de Recherche de Victimes d'Avalanches; un seul mot pour le représenter «INDISPENSABLE » et bien sur, savoir s'en servir. Associé à l'appareil et toujours dans le sac, la pelle et la sonde ainsi qu'un moyen de communication (radio ou téléphone). Prenez l'habitude de toujours partir avec les trois outils pour une efficacité maximale en cas d'accident.
LES PEAUX DE PHOQUE
A l'origine, les peaux étaient fabriquées avec des poils de phoque, et auraient été inventées vers 1930. Les premières peaux autocollantes sont arrivées en 1976 et se sont imposées au fil des ans et sont actuellement les seules utilisées. De nombreuses qualités de peaux ont été développées: poils mohair ou synthétiques, traitement hydrophobe ou non, poil plus ou moins long, plus ou moins denses. Chacune de ces caractéristiques donne des qualités différentes à la peau (meilleure glisse, résistance, etc). Une peau est efficace si elle est ajustée au ski. C'est particulièrement vrai dans les traversées sur neige dure. Il existe différents systèmes de fixation des peaux sur les skis. La meilleure tenue possible de la peau sur le ski consiste à coller les peaux au ski et de les fixer à la spatule du ski par un simple étrier métallique. Elle tienne par la qualité de la colle, de l?étrier et du tendeur au talon.
Pensez que de la qualité de la pose de vos peaux, dépendra de la réussite de votre journée ou de votre sortie. Il n'y a rien de plus désagréable que de devoir renoncer à cause d'un problème de peaux, d'où l'importance de la pose. Les skis devront toujours être secs au moment du collage, un petit chiffon vous rendra de précieux services. Evitez de mettre la colle de vos peaux en contact avec la neige et si vous devez « repeauter » une nouvelle fois, mettez vos peaux directement contre vous (entre votre ventre et la première épaisseur de vêtements) ce qui leurs permettra de sécher. Ne plantez pas vos skis par les talons dans la neige lorsque vous avez fixé vos peaux, mais oui, on le voit souvent.
Ne jamais faire sécher les peaux en pleine chaleur (soleil ou poêle du refuge), car cela modifie la qualité de la colle. La colle se détériore dans le temps et il est nécessaire de réencoller les peaux chaque début de saison. Les farts à chaud ou à froid n'endommagent aucunement la colle et permettent d'entretenir la semelle des skis. Si le bout de la peau se décolle en cours de randonnée, le fixer au sparadrap ou mieux avec un carré d'adhésif double face. Il est aussi possible d'utiliser de la colle en spray qui sèche en 5 à 10 minutes. Les systèmes à tendeur caoutchouc et crochet talon empêchent tout décollement de la peau en cours de randonnée, à condition de placer le crochet dans une encoche prévue sur le talon du ski.
Ne pas hésiter à prendre une peau de rechange si vous avez de vielles peaux. Un petit bout de fart sera bien utile pour farter les peaux si elles bottent et de préparer la semelle avant la descente en « crayonnant » celle-ci.
Les utilitaires de dépannage sur le terrain
Une petite bombe de colle en spray se met facilement dans le sac et permet de remettre de la colle en cas de problèmes. Il vaut mieux faire cela la veille à la maison ou en refuge. C'est un dépannage qui ne fonctionne pas en cours de randonnée, cela permet seulement de retarder un réencollage total. De l'adhésif double face vous permettra de poursuivre votre randonnée. C'est indispensable d'en avoir deux ou trois morceau dans son sac pour les traversées. Un rouleau de strapal ou élastoplaste (qui doivent d'ailleurs se trouver dans votre pharmacie) pourra aussi vous être d'un grand secours. Autres utilitaires de secours:
- un peu de fart pour farter les skis ou les peaux de phoques lorsque la neige colle sous la peau (sabots sous les peaux provoqués lorsque la neige est humide et collante);
- une rondelle de bâtons de secours ainsi qu'une pointe de bâtons de secours;
- un peu de fil de fer pour bricoler une fixation si la fixation devait lâcher;
- un briquet
- une petite lampe frontale de secours
- un tendeur de peau de phoque
- 5 à 6m de cordelette en diamètre 6mm pour la construction de peau de rechange ou pour une luge improvisée.
LES COUTEAUX
Les couteaux sont utilisés lorsque la neige est très dure et que l'adhérence des peaux ne suffit plus ou lorsque le dévers de la pente est très marqué. Il existe deux types de couteaux : mobiles ou fixes. Les couteaux mobiles sont fixés sous l'avant du pied, sur la plaque mobile de la fixation : Ils se soulèvent avec le pied et permettent ainsi de ne pas freiner le glissement dans la phase d'avancée du ski, mais en traversée, le ski peut glisser au moment ou le skieur met son pied en mouvement (le couteau se soulève avec le pied). De même, l'utilisation des cales de montée est difficile car la plaque mobile ne revenant plus sur le ski, le couteau ne mort plus complètement dans la neige. Les couteaux fixes eux se placent sur le ski, à l'aplomb du centre de gravité du skieur. Ils sont donc indépendants de la fixation et de la levée du pied.
L'avantage est que l'accroche est optimale et l'utilisation des cales de montée ne pose pas de problèmes, l'inconvénient est que le couteau freine aussi l'avancée du ski. L'utilisation des cales de montée et des couteaux mobiles est contradictoire, car avec la cale, le couteau ne mort plus dans la neige dure. Il faut donc utiliser judicieusement les cales de montée en fonction de vos couteaux.
PHARMACIE
Petite pharmacie pour les premiers secours pour une sortie à la journée et plus conséquente pour un autre usage. Une couverture de survie peut revêtir une très grande importance en cas d'arrêt prolongé.
ALIMENTATION, HYDRATATION
Ce sont les carburants de votre « moteur ». Pour optimiser ses performances, il faut l'alimenter correctement. La randonnée étant principalement un travail d'endurance, l'hydratation doit être régulière et suffisante. Buvez avant d'avoir soif environ toutes les demi-heures et en petite quantité. En effet,vous pouvez perdre jusqu'à 40% de vos moyens au bout d'une heure d'efforts sans apport hydrique. De plus, vous bénéficierez d'une meilleure récupération en évitant ainsi crampe et courbature.
LES ADOS
L'évolution du matériel et sa légèreté permettent aux jeunes d'aborder le ski de randonnée et comme dans toutes leurs activités, le côté ludique est important. Il ne faut pas oublier que les motivations de l'effort en montée ne sont pas les mêmes que chez l'adulte. Plus encore, chez les jeunes que chez les adultes, la notion de plaisir est primordiale et c'est donc à partir de 13/15 ans que ces jeunes pourront commencer le ski de randonnée. Il est très difficile de trouver du matériel de randonnée pour les plus jeunes : les tailles de ski et de chaussures ne sont souvent pas adaptés. S?ils sont vraiment demandeurs, on les orientera plutôt vers du ski hors piste pour leurs faire découvrir la technique et le milieu montagnard.
A lire
- « Ski de randonnée : Des premières traces aux grands raids » Eric Delaperrière, éditions Glénat
- « Avalanches et gestion du risque », Emmanuel Wassermann et Michael Wicki, éditions Filidor, www.filidor.ch.