Kilimanjaro

Le Kilimandjaro appartient à une série de volcans qui s’étendent au nord du plateau central Tanzanien. Il a deux pointes : Mawenzi, qui consiste en une cheminée volcanique, et Kibo, qui représente le sommet principal en culminant à une altitude de 5895 m et qui constitue toujours un cratère complet. Les pentes les plus basses du Kilimandjaro comptent parmi les espaces les plus fertiles de Tanzanie. Sur ces terres, le café et les bananes peuvent être cultivés jusqu’à 2000 mètres. Sur les pentes supérieures, jusqu’à environ 3000 mètres, se trouvent des forêts tropicales humides qui abondent en végétation essentiellement constituée de grands arbres et diverses espèces herbacées telles que des orchidées et impatientes. La forêt humide laisse ensuite place à une zone de lande à bruyère. Cette zone de terre froide acide s’étend jusqu’à 4000 m d’altitude. La partie la plus basse de cette zone est couverte d’épais tapis de bruyère arborescente et parsemée de plantes plus singulières telles que les Dendroscenecio kilimanjari et les Lobelia, offrant un paysage intriguant. Les chutes de pluie tombent jusqu’à 4000 mètres et plus nous montons, plus la végétation devient éparse jusqu’au niveau des glaces permanentes. Ce désert d’altitude, jusqu’à 5000 m, propose un univers essentiellement minéral avec une végétation rare composée de quelques herbacées tels que des lichen et mousses. Autrefois, les glaciers du Kilimandjaro descendait en dessous des 4000 mètres, mais depuis 1930, ils ont régressé au dessus de 4500 mètres et continuent de fondre. Au milieu du 19ème siècle, le missionnaire allemand Johannes Rebmann fut le premier européen à découvrir les neiges du Kilimandjaro. A l’origine, son rapport semblait incrédible : il était simplement inconcevable qu’il puisse y avoir une montagne couverte de neige dans la chaleur écrasante de l’Afrique de l’Est. Ce ne fut pas avant 1862 que l’existence de la neige fut confirmée par le Baron Von Decken, qui fit l’ascension jusqu’à 4300 mètres.